« Petite Frappe » raconte l’itinéraire cabossé d’un adolescent qui se débat pour exister.
À la suite d’une grosse bêtise, Rudy est condamné à tenir compagnie à Selma, une grand-mère acariâtre, deux fois par semaine. Le jeune garçon va découvrir l’univers particulier de la vieille anarchiste, son chat Underwood, sa passion pour les lettres anonymes, sa haine de l’autorité.
Ces deux êtres sauvages vont apprendre à s’apprivoiser, à coup de griffes et de tendresse, devenant l’écho de toutes celles et ceux qui se pensent mis à l’écart de la chose écrite et dite, qui ont du mal à s’entendre en tant qu’histoire qui mérite d’être partagée…
Du texte à l’intrigue en passant par la scénographie, « Petite Frappe » parle du rapport à la langue, à la lettre, au papier, et révèle comment la maîtrise des mots et des émotions peut nous sauver d’une incapacité à nous estimer nous-mêmes dignes du verbe.