Raoul

Conte, marionnettes et kamishibaï se mêlent dans un spectacle rythmé, à la fois tendre et drôle. Deux histoires de Vincent Zabus : « la sorcière de la rue potagère » et « le village qui murmurait ».

Un meuble sur roulettes regorge d’histoires. Un tiroir s’ouvre et une forêt apparait. Derrière une porte coulissante se cache une bibliothèque. Il suffit de se laisser surprendre…
Il y a l’histoire de Louis, prêt à affronter « La Sorcière de la rue Potagère » dont tout le monde parle à l’école. Il a besoin de ses pouvoirs magiques pour envoyer une lettre très importante au Royaume des Morts. Courageux et déterminé, Louis découvrira que les apparences sont parfois trompeuses et que les vrais amis ne se rencontrent pas toujours là où on l’imagine…

Alice, elle, habite « Le village qui murmurait » soumis à une terrible loi : il est interdit d’y faire du bruit ! Interdit sous peine de mort ! Personne ne sait pourquoi, mais tous les habitants respectent cette règle et ne sortent jamais de chez eux. Un jour, Alice décide de quitter son village et s’embarque, intrépide, dans une aventure extraordinaire…
Avec « Raoul », on rit et on est ému. Deux narratrices complices mènent avec rythme et inventivité le fil du récit.

Le spectacle aborde des thématiques telles que les relations intergénérationnelles, le deuil, les apparences trompeuses ou encore l’envie de comprendre pourquoi les choses sont comme elles sont : pourquoi dois-je obéir à une règle si je ne la comprends pas ? Ces thèmes sont développés dans le guide d’accompagnement.

« Raoul » est une forme légère qui se joue partout : dans la salle gym d’une école, entre les rayonnages d’une bibliothèque, dans une salle de spectacle, sous les projecteurs ou à la lumière du jour, mais toujours à proximité des spectateurs.
Un livre accompagne le spectacle : « Le village qui murmurait » de Vincent Zabus, illustré par Renaud Collin (éditions Langue au chat).

Distribution :

Auteurs : Vincent Zabus et Marie Jacquet

Mise en scène : Vincent Zabus
Marionnettes et coaching : Emilie Plazolles
Scénographie : Coline Vergez
Jeu :Stéphanie Gervy et Marie Jacquet
Regard philosophique de Gilles Abel

Raoul-dossier de présentation

Raoul-dossier de présentation France

Raoul – guide d’accompagnement

 

Dates de tournée

Revue de presse

 

Le théâtre d’objets s’invite au musée

Home Régions Huy-Waremme Huy – 27/12/2018 à 06:00 – Jimmy BELTRAME – L’Avenir

Marie Jacquet et Stéphanie Gervy ont déjà présenté la pièce «Raoul» près de 170 fois.

«Raoul» était présenté hier après-midi, au musée communal de Huy. Un spectacle qui a plu aux nombreux bambins présents là.

Des objets en vrac composent un meuble étrange et «disloquable», dans le dernier spectacle d’objets du théâtre des Zygomars, Raoul. De ce meuble, qui sert également de décor aux différents récits, les deux comédiennes Marie Jacquet et Stéphanie Gervy sortent des items en tout genre avec lesquels elles déclinent des histoires: des contes tout droit sortis de l’imaginaire de l’auteur Vincent Zabu, également le metteur en scène de ce spectacle à destination de la jeunesse. Il était présenté hier après-midi, mercredi, au musée communal de Huy. «On a présenté cette pièce pour la première fois en 2014. Depuis, elle a été jouée près de 170 fois», précise Stéphanie Gervy.

Le premier récit, «La sorcière de la rue Potagère», relate l’histoire d’un petit garçon du nom de Louis, qui part à la recherche de la vieille sorcière. Pourquoi prendre un tel risque? Il souhaite lui remettre une lettre. «Maman est morte en couche. Je voudrais donner cette lettre à la sorcière pour qu’elle la fasse parvenir dans le royaume des morts», dit le jeune Louis, illustré par une marionnette. Le second récit, lui, raconte l’histoire d’un village qui murmure, par crainte de réveiller le géant sur lequel il est posé, jusqu’à ce que…

Chants, marionnettes, kimishibaï, bruitages buccaux, jeux d’enfant… Les comédiennes n’ont pas manqué de faire réagir les petits bouts, venus nombreux pour assister à la représentation.

Ces peurs qui paralysent

Et finalement, au-delà du fantasque, ce sont de jolies histoires d’amitiés, celles-ci questionnant les préjugés, clivants, mais aussi les croyances et les peurs qui paralysent celles et ceux qui se laissent berner par elles. Alors que ceux qui se penchent sur l’objet de la peur et qui ne fuient pas ont souvent tout à y gagner, comme c’est le cas dans les histoires ici racontées.

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